Avis favorable du Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) pour notre vaccin candidat Mosquirix® (RTS,S)
Après plus de 30 années de recherche et l’une des plus vastes études cliniques jamais réalisée en Afrique, cette décision constitue une avancée majeure dans la mise à disposition de notre vaccin candidat.
Mosquirix® est à ce jour, le vaccin contre le paludisme le plus avancé au monde. Son développement est le fruit d’un partenariat entre GSK et le Malaria Vaccine Initiative (MIV), un programme de PATH, en association avec d’éminents chercheurs africains et avec le soutien de la Fondation Bill & Melinda Gates.
Son utilisation, en complément des moyens de prévention existants actuellement recommandés pour prévenir le paludisme comme les moustiquaires et les insecticides, contribue de manière significative à réduire l’impact du paludisme chez les enfants des communautés africaines qui en ont le plus besoin. En effet, le paludisme touche près de la moitié de la population mondiale et continue de tuer chaque année. En 2013, le nombre de décès provoqués par le paludisme a été estimé à 584 000, dont près de 90 % en Afrique subsaharienne, et 77% ont concerné des enfants de moins de 5 ans, soit plus de 450 000 décès chez l’enfant de moins de 5 ans.
Plusieurs étapes réglementaires restent encore à franchir avant de pouvoir vacciner les enfants d’Afrique subsaharienne par Mosquirix®. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) va maintenant revoir l’ensemble des données concernant RTS,S, afin de formuler une recommandation sur son utilisation en complément des autres moyens de prévention du paludisme.
GSK reste un acteur engagé dans le développement de ce vaccin qui a le potentiel de prévenir des millions de cas de paludisme, mais s’attache aussi à rendre ce vaccin accessible pour tous ceux qui en ont besoin grâce à une politique de prix préférentielle. Une fois le processus de validation terminé, le prix de Mosquirix® devrait permettre de couvrir uniquement les coûts de fabrication ainsi qu’une petite marge d’environ 5% destinée à être réinvestie dans la recherche et le développement des vaccins contre le paludisme de deuxième génération, ou des vaccins contre d’autres maladies tropicales négligées.